Mon premier article fait, histoire d'avoir quelques visiteurs assez rapidement autant faire un article qui pourrait un peu plus interaisser.
Et autant prendre un sujet d'actualité histoire d'être trouvé par les moteurs de recherche.



J'ai toujours adoré regarder des funambules. Petite je les admiré quand j'allais au cirque avec mes parents et mes deux sœurs. Le fais de pouvoir marché sur un fil avec tant de grâce. Un fil si fin qui les maintient à la vie. Un faux pas et ils tombent, un faux mouvement et leur vie s'achèvent. Bien sur les funambules ne travaillent pas directement en hauteur et ils ont des filets de protections, cependant dans ma vision des choses il n'y a pas de filets.
Pourquoi je vous parle des funambules? Tout simplement parce que je trouve une certaine similitude entre eux et les personnes qui se blesse ou qui arrêtent de se nourrir.
Allez poser la question à un passant. Demander lui ce qu’il pense des gens qui se scarifie. Ils auront principalement tous la même réponse s’ils ne sont pas concernés par le sujet. Ils vous répondront que se sont des malades, des fous qu’il faudrait enfermer. Que se sont des sado-maso ou bien des satanique qu’il faudrait brûler. Ils ont tous des préjuger. Bien sur certains diront que chacun fait sa vie, seront indifferent et d'autre diront que c'est une souffrance. Mais la je parle de ceux qui en ont une vision trés negative et ne cherche pas a allé plus loin que leur pensées.
C’est pour cela que pour les personnes qui le pratiquent c’est difficile d’en parler. Et s’ils le font d’être compris. Les gens n’arrivent pas à comprendre qu’on souffre. Que c’est l’expression de notre souffrance. D’un côté c’est paradoxal. Comment expliquer que lorsqu’on se blesse (en se tailladant, brûlant ou frappant) ça puisse nous soulager ? C’est un mal qui nous enlève un autre mal. Il est plus facile de supporter une douleur physique plutôt que psychique. Tout le monde se dit un jour « je suis nul » d’avoir fait ou dit quelque chose qu’il regrette ensuite. Pratiquement tous ceux qui se blessent se le disent. Ils ne se voient pas à leur juste valeur. Je ne dis pas qu’il faille se prétendre le plus fort et le plus intelligent. Mais éviter de se sous estimer. On à tous en nous un force et une intelligence. Personne n’est parfait. Cependant lorsqu’on est pessimiste et qu’on part d’un point de vu défaitiste il est dur de réussir ce que l’on entreprend.
Pour en revenir à mes funambules et à ma comparaison, le fait de se blesser nous maintien entre la vie et la mort. La lame est notre fil. On se dit qu’on pourrait mourir avec une coupure un peu trop profonde. Le sang et quelque chose de précieux et de sacré. Si on se vide, on meurt. Pour ma part je me blesse parce que je n’arrive pas à vivre, mais je ne peux pas mourir. Au fond je survis. Idem pour les personnes qui refuse de s’alimenter. Elles poussent leur corps à la limite. Et le danger peu venir vite. En effet sans nourriture pour alimenter le corps et les organes vitaux, il est impossible de vivre. On dit que la vie ne tiens qu’à un fil, mais lorsqu’on à ce comportement de destruction, le fil deviens instable et beaucoup plus fragile. On a au dessus de nous, tout autour même, la mort qui plane et qui attend l’instant propice pour nous faucher et nous emporter avec elle.
Dans la mythologie on voit trois sorcières couper au hasard des fils, et tuer les gens qui sont relié à se fil. Mais est-ce un hasard pour nous ? Est-ce qu’au final, on ne l’a pas cherché ? Se blesser ou refuser de s’alimenter est l’expression de notre mal être. On ne cherche pas forcément à mourir mais on est conscient du risque qu’on encourt.
Pour moi le terme scarification ne signifie pas du tout la même chose qu’automutilation ou auto agression. En fait ça m'énerve un peu lorsqu'un psy balance le mot scarification... Ca ne veut rien dire enfin si ça veut dire mais dans le bouquin médical que j'ai chez moi voila la définition donnée :
Scarification=>Incision de l'épiderme, non sanglante, pratiquée lors des vaccinations ou en allergologie.
Donc si on se fit a cette définition, le terme automutilation pour définir le fait de se blesser volontairement est plus approprié.... Ok se n'est pas le mot qui change quelque chose mais....Scarification me reste en travers de la gorge parce que c'est le mot souvent employé pour les sataniques ou autre qui le fond pour le fun et compagnie, alors.... Non ! Je ne me scarifie pas, je ne trouve pas ça beau ou cool. Je veux dire pourquoi ne pas dire "vous vous êtes blesser" ou "c'été des blessures auto infliger" plutôt que scarification? C'est bête de m'énerver pour un mot mais je n’aime pas lorsqu'on dis que je me scarifie....
C’est peut être aussi de la faute des média, qui parle de sujet dont ils ignorent tout, du style toute ces émission sur les goth où ils font l’amalgame avec les sataniques, et le fait que bien sur ceux qui s’habille en noir sont suicidaire, triste et qu’ils se scarifie. En attendant pour moi le mot scarification à une signification péjorative, je l’utilise pour les personnes qui le font comme elles se feraient un tatouage ou un piercing, il y a de plus en plus de boutique d’ailleurs qui en fait et ça deviens à la mode. Donc se serait plus le terme utilisé pour l’esthétique (même si je ne voit pas comment on peut trouvé ça beau.) C’est pour ça aussi que ça me fait un peu criser se terme, parce qu’après les gens ne prennent plus le sujet au sérieux, ils se disent, pff encore un qui fait ça pour s’amuser ou autre phrase du style et ne vont pas faire la différence entre ceux qui le font pour l’esthétique et ceux qui le font parce qu’ils souffrent.
J’en profite pour glisser une petite définition de l’AM. En gros si on découpe le mot, auto signifie sois même et mutilation je pense que je n’ai pas à vous l’apprendre. Cela consiste à se blesser sois même. Et il existe de nombreuses méthodes. Que se soit en se coupant, brûlant, frappant (sois même ou contre un mur) en s’arrachant les cheveux … En se rongeant les ongles, se mordant et j’en passe. Il ne faut pas oublier que tout ça est dans le but de s’infliger une douleur.
Dans ses conditions, comment ne pas être considéré comme fou ? Mais d’un côté qu’est ce que la folie ? Est-ce le fait de ne pas être normale, de ne pas faire comme tout le monde ? Alors on peu se demander ce qu’est la normalité. Personnellement j'ai toujours détesté faire comme tout le monde. Etre comme tout le monde. Les gens qui font ça je l'ai traite de mouton. Car pour faire un monde il faut de tout. J’aime bien me mettre sur un banc ou sur l'herbe dans un parc pour observer les gens. On peu s'apercevoir qu'il y a vraiment toute sorte. Homme/femme. Grand/petit. Gros/maigre. Jeune/vieux. On trouve aussi tous les styles. Des classiques, des skateurs, aixois, ceux qui suivent la mode, des goth, des punks... Pourtant malgré tout ca les gens ne s'accepte pas s’ils ne sont pas de la même catégorie, du même groupe sociale. Pourquoi ça? Est ce que notre tenue, notre apparence, modifie notre intelligence? Ou notre façon de pensé ? Il y a un proverbe qui dit "l'habit ne fait pas le moine" ou encore "il ne faut pas se fier aux apparences." Nous sommes tous de la même espèce. Nous sommes tous des humains, avons un cœur qui bat, du sang rouge qui coule dans nos veines. En réalité les normes sont insérées dans notre société. Le terme fou ne signifie pas grand chose quand on y réfléchit bien. Par exemple pour l'AM, a l'époque où la médecine n'été pas développer on soigné les gens grâce à la saigner. Ils pensaient qu'en coupant une personne malade et en laissant couler son sang ils parviendraient à la guérir de sa maladie. On peut voir aussi qu'en Afrique, dans certaine tribu, les garçons pour passer à l'âge d'homme devaient subir un rituel. Le groupe de garçon qui avaient l'âge été réunit et on faisait un test à la douleur. On leur taillader le dos ou une autre partie du corps et le garçon ne devait pas crier. S’il y parvenait il était considéré comme un homme. Donc je reviens sur ma phrase, le terme fou ne signifie pas grand chose. On est fou par rapport à une société donnée. Car ce qui est normale dans une civilisation ne pourrait il être considéré comme pathologique dans l'autre? Et vice versa. En gros la folie n'est pas une maladie, elle est tout simplement une déviance par rapport à la norme sociale. Mais alors parce qu'on est en marge de la culture et de l'ordre économique, il faudrait nous enfermer ou nous couper de toute vie ? Est ce que c'est juste? De considéré la différence comme la folie?
Le pire c'est de juger sans chercher à comprendre ou même à écouter. On m’a souvent mise a l’écart, bien avant que j’adopte le style « goth » comme ils appèlent ça, même si je ne me sent pas spécialement « goth ». Ça à débuter au collège lorsque je suis allé sur Béziers, j’été a part car j’été blanche. Ensuite sur Aix j’ai réussi à me faire une amie en troisième, mais au lycée c’est redevenu pareil. Je ne parlais pas ou très peu, donc les gens me laisser dans mon coin. Certaines ne me regarder même pas et pour certaine fille je n’existais pas dans la classe, c’était l’ignorance total quand j’arrivais ou que je devais faire passé des feuilles. Ca fait quand même mal, même si on s’habitue. Sauf qu’on se demande se qu’on a fait pour être traité de la sorte. Je me dis que je suis humaine tout comme eux. Il est vrai que parfois mon style met des barrières, certaine fois je me dis tant mieux. Mais lorsque les gens apprennent a me connaître ils finissent par dire « je t’imaginer pas comme ça. » et oui je parle, je pense et j’ai des opinion. J’ai une vision qui ne s’arrête pas au bout de mon nez, à la différence de beaucoup.
On m’a fait une réflexion une fois, et ça m’a fait assez mal, c’été une amie au lycée qui été au courant de mes problèmes d’AM. C’est vrai que je n’avais pas été intelligente de le faire au lycée, mais ça avait été incontrôlable. C’était le lundi qui a suivis il me semble. Elle m’a dis : « T’es folle »Comme ça aussi direct. Je ne sais pas trop si c’était réellement pensé ou non, mais sur le coup ça m’a fait...waouh trop bizarre quoi d’entendre ça. Je n’ai pas pu contrôler certes, j’ai été stupide, je me suis blesser mais de la à dire ça… Je suis tout de même consciente de se que je fais, que se soit le mal autour de moi, sur moi, les problèmes dans lequel je me suis mise, je réfléchis parfois sur le sujet, j’essais de m’en sortir. Alors s’entendre dire qu’on est folle par une amie qu’on pensé proche… Comme je l’ai souvent dis du moins pensais, si je suis folle et que je le sais, alors suis-je vraiment folle ? C’est vrai d’un côté, celui qui est fou à proprement parlé, ne sais pas comment il est, il n’est pas conscient de son état. Un fou ne s’interroge pas. Tout ça me fais pensais à la notion de bien et de mal. Comment savoir au final. Puisque d’un coté se qui nous semble bien peut être vu comme mal par les parties opposé et vice versa. C’est en fonction de l’éducation, de l’endroit où on vit et d’un tas d’autres facteurs.


Au final qui somme nous pour juger ?

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