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Le mot stress est issu du latin Strictus : serré, pressé ; en anglais : contrainte tension.
La première définition (avant que le terme stress ne devienne synonyme de tension, pression, angoisse permanent) est biologique ou physiologique : réponse de l'organisme à une agression :

  • agression physique : blessure, douleurs diverses, choc opératoire, ...
  • agression psychologique : situations alarmantes, menaçantes (affrontement, fuite, ...)

Le stress est donc une réponse en fonction d'une exigence : s'adapter pour garder l'équilibre. Chacun de nous à l’heure actuelle a pu utiliser le mot « stress » pour définir ce qu’il ressentait à un moment ou un autre de son existence et à l’heure actuelle, il est très à la mode d’appliquer ce terme à toutes sortes de situations de la vie autant publiques que privées.

Il y a deux sortent de stress : le stress positif et le stress négatif.

Le stress positif :

C’est un stress bénéfique pour notre organisme. C’est une excitation, un stimuli suffisant pour déclencher une adaptation rapide. Ce stress est caractérisé par une excitation qui mobilise tous nos sens face à elle. On retrouve par exemple dans cette catégorie, le trac de l'artiste ou du sportif ou de l'amoureux avant un premier rendez-vous ou encore l’étudiant face à un examen. Ce stress joue un rôle dans la concentration et la mobilisation des ressources, ce sont des stimulants

Le stress négatif :

C’est un stress nuisible et gênant. Pour certains individus, le stress inhibe leurs capacités et les empêche de mener à bien ce qu’ils ont entrepris. Il s'installe bien souvent de manière chronique et cause à termes des maladies psychosomatiques.

Les causes :


Le stress à de nombreuses causes. On a l'habitude d'associer le stress à des situations créées par des relations humaines (passage d'un examen, conflit interpersonnel...) mais ce syndrome se manifeste pour tout changement : voyage (choc culturel, décalage horaire), changement climatique (par exemple lorsque l'on sort dans le froid), événement professionnel (licenciement, nouveau travail, changement d'équipe), événement familial ou sentimental (déménagement, mariage, divorce, naissance, décès, nouvelle rencontre, dispute), changement corporel (adolescence, ménopause)...


a) Phase d’alarme :

Choqué, malmené, l'individu sollicite ses ressources pour répondre à la demande d'adaptation. De grandes quantités d'énergie (sécrétion d'hormones) sont dépensées.

  • Choc : accélération du rythme cardiaque, chute de la tension et du tonus musculaire.
  • Alarme : le corps répond au choc, s'adapte au traumatisme. Tension et contraction musculaire augmentent. Troubles digestifs, mal de tête, ...

Le sujet fait face.

b) Phase de résistance :

L'individu s'adapte et s'adapte encore : il résiste. Les réserves d'énergie baissent. Le corps ne récupère pas du traumatisme et de la dépense d'énergie. De nouvelles sollicitations le touchent avant qu'il n'est retrouvé son équilibre. Pathologies fonctionnelles, anxiété, somatisations, ...

Le sujet fait face, mais dans la tension.


c) Phase d’épuisement :

La situation s'installe et perdure, l'individu s'épuise, ne s'adapte plus. Le stress s'installe de manière permanent. Il devient chronique. Pathologies fonctionnelles, organiques et psychologiques

Le sujet ne fait plus face.


Comment réduire le stress ?

Le stress a de nombreuses causes. Chaque personne est différente et réagira à sa manière face à une situation, chacun a sa méthode pour gérer le stress.
Pour le réduire il faut avant tout savoir d’où il viens pour comprendre, gérer voir changer la situation. Il faut savoir que dans certain cas cela ne suffit pas et que l’intervention d’un professionnel (psychologue, thérapeute…) est nécessaire voir indispensable. Certaines approches thérapeutiques permettent de diminuer, voir guérir le stress chronique.


a) Réduire le nombre de stresseurs

  • Choisir d'étaler dans le temps la réalisation de certains objectifs. Par ex., débuter un nouvel emploi, rénover la maison et avoir un enfant... toutes des expériences normalement heureuses qui peuvent être lourdes à vivre si toutes en même temps.
  • Évaluer le niveau de stress avant d'entreprendre un projet. Par ex., une période de tension conjugale peut être mal choisie pour entreprendre la rénovation de la cuisine.
  • Remettre en question certaines valeurs, croyances et objectifs. Par ex., réduire ses objectifs d'acquisition de biens afin de vivre moins de pression financière, réduire ses objectifs de performance, limiter le nombre de sorties afin d'avoir du temps où l'on est pas pressé, etc..
  • Conscientiser et modifier certaines attitudes et traits de personnalité qui amènent à dépenser trop d'énergie ou à percevoir inutilement certaines situations comme des stresseurs. Par ex., perfectionnisme, besoin d'approbation, incapacité à dire non, etc..
  • Résoudre les problèmes afin que certaines situations qui constituent des stresseurs cessent de se perpétuer.
  • Ne pas avoir peur de dire oui ou non, savoir mettre fin à une relation trop stressante, écourter une communication ennuyeuse ou faire un point sur les comportements stressant de l'autre.
  • Prendre le temps pour soi, choisir ses priorités, ne plus se laisser manipuler sans réagir et encore ruminer seul les problèmes.
  • Prendre soin des relations avec ses proches.


    b) Réduire la réponse de l'organisme aux stresseurs

  • Quand le travail est fini, passer à autre chose.
  • Se détendre en pratiquant des activités agréables.
  • Limiter la consommation de stimulants comme la caféine et la nicotine.
  • Prendre suffisamment de sommeil. Se changer les idées avant de dormir pour être plus détendu. Ne pas entretenir les soucis 24 heures sur 24. Se réserver un couvre-feu quotidien.
  • Faire de l'activité physique.
  • Se faire plaisir. Il est préférable pour réduire le stress de s'offrir des petits plaisirs fréquemment plutôt que de se promettre une grande récompense à plus long terme: par ex., il vaut mieux prendre le temps pour se consacrer à des intérêts et se divertir dans son quotidien que de faire du supplémentaire pour se payer des vacances annuelles dispendieuses ou encore de s'acheter de bons livres, de bon disques, de bons logiciels régulièrement plutôt que d'économiser pour une piscine dans deux ans.
  • Relaxer. La relaxation est une réponse de l'organisme opposée à la réponse de stress. Il existe plusieurs techniques de relaxation. Elles reposent toutes sur le même principe: arrêter de penser afin de réduire la tension: pour ce, il faut concentrer sa pensée sur quelque chose de neutre. Elles peuvent être de précieuses aides pour apprendre à se connaître soi-même par la maîtrise du souffle on acquiert la maîtrise de soi.


Comment se relaxer ?

  • Respirer.
  • Prendre une posture qui permet la décontraction musculaire.
  • Détendre volontairement nos muscles.
  • Étirer ou masser nos muscles et nos articulations.
  • Être présent.
  • Adopter l'attitude "laisser être".
  • Utiliser la suggestion ou l'autosuggestion.
  • S'entourer de conditions extérieures favorables à la détente.

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